Dans un précédent article je faisais le portrait de Souleymane, un chauffeur UBER qui souhaite devenir développeur, non sans difficultés, notamment face à une offre de formation peu adaptée à son profil autodidacte et à son emploi du temps.
Il avait suivi une formation Ruby chez Human Coders il y a quelques mois mais était toujours à la recherche d’autres moyens pour se former, conscient qu’une formation de 4 jours ne suffirait pas à combler ses lacunes.
Pour la petite histoire, suite à la publication de l’article, Souleymane a intégré un petit groupe de développeur·se·s au sein de UT7, groupe dans lequel il apprend aux côtés de développeur·se·s confirmé·e·s qui le mentorent. Véritablement enchanté par cette opportunité, il envisage de stopper son métier de VTC et de faire du dev à plein temps.
Rapidement, suite à cette excellente nouvelle, je me suis demandé si dans mon entourage je connaissais d’autres profils dits « non académiques » comme le sien, qui avaient appris différemment, et/ou qui avaient suivis, en complément ou à la place de leur formation initiale, des formations dites « non-traditionnelles ».
Et il s’est avéré que oui, j’en connaissais plusieurs.
A la recherche de l’atypisme
Après discussion avec Camille on s’est dit que ce serait logique et cohérent avec la vision de Human Coders de mettre la lumière sur des développeur·e·s atypiques, de faire les portraits de profils qui ont suivis différents types de parcours leur permettant d’exercer ce si beau métier, quel-qu’en soit le cadre.
J’aimerais également tenter de répondre à plusieurs questions :
- Comment ces développeur·se·s se forment ils ?
- Est-ce qu’on peut vraiment devenir développeur·se sans formation académique ?
- Qui sont ces personnes et à quel résultat sont elles arrivés ?
- Est ce que c’est difficile pour elles de s’intégrer à un monde du dev plus classique ?
Tout cela va prendre la forme d’une suite d’interviews, de portraits, avec comme ambition d’ouvrir les perspectives, de bousculer les préjugés à propos de la formation des devs, de montrer qu’apprendre à coder, quelque soit son background, c’est possible pour n’importe qui de motivé.
Cette série va donc commencer par le portrait d’Anthony, un jeune startupper passionné de code, qui a arrêté ses études à 16 ans pour se consacrer à la guitare et qui a récemment participé à “The Hacking Project”, une formation de 2 mois et demi, exigeante et très axée Ruby, pour pouvoir développer la MVP de son projet.
NB : Si vous avez un parcours étonnant, que vous avez suivi une formation différente pour devenir développeur·se, que vous êtes autodidacte, bref que vous êtes atypique, n’hésitez pas à m’écrire à cette adresse : [email protected]