Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’accueillir Alexis Agahi, co-organisateur de Scala.IO. Scala.IO est la première conférence française sur le langage scala.
Cadeau : vous pouvez gagner une place pour l’événement en vous inscrivant à notre concours.
Human Coders: Bonjour Alexis, tout d’abord, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je suis un peu multi casquette mais disons que la plupart du temps je suis développeur et si possible dans le langage scala. Je dis si possible parce que parfois scala n’est pas forcement le langage adapté pour mon besoin. Il m’arrive notamment de coder modestement en python, java, Objective C ou coffeescript. Je me suis mis a scala fin 2009 en réalité par hasard : je recherchais un langage de script sur la JVM. J’ai alors testé jython (ce qui m’a fait apprécier la clarté langage python), jruby, groovy et finalement j’ai découvert scala – qui n’est pas un langage de script. J’ai rapidement été séduit par mes premières expérimentations et après avoir lu le livre de Martin Odersky (le créateur du langage) j’ai vraiment apprécié les concepts qui étaient derrières le langage. Je l’ai alors mis en oeuvre sur plusieurs projets et il m’a fallu environ 6 mois pour arriver à être à l’aise. De nos jours, je suis très satisfait de ce que ce langage m’apporte, même si parfois j’aimerais bien une remise à plat dans une version 3.0 de toute la stack.
HC: Qu’est-ce que Scala.IO ? A qui est-ce destiné ?
Scala.IO est la première conférence française sur le langage scala et accessoirement quelques langages fonctionnels. La conférences va se dérouler le 24 et 25 octobre à Paris dans l’école 42 (la toute nouvelle école lancé par Xavier Niel au printemps dernier).
Nous avons 41 speakers (il nous en manque 1 pour faire 42… dommage…) du monde entier qui vont nous présenter les dernières nouveautés en terme de langages, framework, méthodologie, best practice et retour d’expérience.
Ceux qui préfèrent pratiquer pour de bon vont s’en donner à coeur joie puisque nous avons prévu 5 sessions de workshop avec des spécialistes, le tout, dans les salles équipées au top niveau de l’école 42. Nous avons 3 niveaux de difficulté pour les talks : ‘débutant’, ‘confirmé’ et ‘expert’, si bien que toute personne intéressée par le langage pourra y trouver son compte. Mais avant tout il s’agit d’une rencontre avec la communauté pour apprendre, échanger, découvrir et créer.
HC: Peux-tu nous décrire la communauté Scala en France ?
Scala est relativement jeune en France (comparé aux pays anglo saxon). Le User Group parisien compte 400 personnes, alors que celui de Londres ou New York en compte facilement le double.
Mais depuis un an, nous avons remarqué qu’il y a de plus en plus de personnes qui s’intéressent au langage et ce dans toute la France. Alors que nous avions du mal à atteindre les 30 personnes au début, il nous arrive parfois de frôler les 100 personnes pour des événements majeur. Personnellement je trouve la communauté très ouverte et intéressante, il y a toutes sortes de personne avec chacune des compétences plus approfondies sur certain domaine. Tout le monde s’y retrouve et globalement les débats sont toujours très enrichissants. Les gens sont toujours disposés à expliquer des concepts du langage, des bonnes pratiques et aider les débutants. Par exemple, nous n’avons quasiment jamais eu de difficulté à trouver un speaker enthousiaste pour faire une présentation au user group. Cette volonté de partager et d’améliorer le langage, son écosystème et son usage, rend la communauté et la pratique du langage franchement agréable.
HC: Des conseils pour se former à Scala rapidement ?
Je ne sais pas trop en fait. Chacun pratique comme il l’entend. En réalité, le langage est assez simple, mais il y a pas mal de librairies et un peu de sucre syntaxique qui peuvent en frustrer plus d’un. En fait un développeur qui a beaucoup d’expérience dans un langage et ses bibliothèques va se sentir bridé au debut parce qu’il faut reapprendre plein de chose. J’ai eu plusieurs fois ce sentiment notamment quand j’ai du apprendre Objective C, qui en réalité est relativement simple, en revanche l’utilisation de XCode, les outils associés couplés aux différents frameworks, m’ont paru bien plus difficile à appréhender. Pour scala c’est un peu la même chose. Si on apprend sans avoir des années de pratique dans un autre langage, les choses sont très simples. Ensuite comme tout langage, il faut également éviter lorsque que l’on travail en équipe, de se lâcher sur du code compréhensible que par soit même. Il faut prendre sur soit, discuter avec ses collègues, faire du pair programming, code review ou du pull request, pour que tout le monde apprennent ensemble et converge vers un consensus de bonnes pratiques.
HC: Question pratique, comment fait-on pour s’inscrire ?
C’est simple il suffit d’aller sur le site de http://scala.io
Pour le Paris Scala User Group, il y a un groupe : https://groups.google.com/forum/?fromgroups#!forum/paris-scala-user-group
HC: Une petite exclu pour nos lecteurs ?
Zenexity, notre partenaire, va organiser une soirée mémorable le 24 octobre – bière, charcuterie et fromage dans le centre de Paris, rien que pour cette événement cela vaut le coup de se prendre un billet pour Scala.IO ;)
HC: Merci
De rien ;)
Cadeau : vous pouvez gagner une place pour l’événement en vous inscrivant à notre concours.